J’avais interviewé Marie en 2014, elle était alors élève en Terminale scientifique.
Aujourd’hui, elle a 25 ans et m’a fait le plaisir de répondre à une nouvelle interview.
Devinez ce qu’elle est devenue ?
La réponse est ici !
Pour lire ou relire l’interview de Marie en Terminale, c’est ici !
🏫 Souvenirs du lycée
Q : Te souviens-tu de tes années au lycée ? Si tu devais garder un seul souvenir, lequel serait-il ?
Marie :
Je m’en souviens comme si c’était hier, même si ça commence à dater. J’ai gardé de très bons contacts avec mes camarades de classe : on se retrouve plusieurs fois par an.
Mon meilleur souvenir reste notre voyage en Terminale dans les Alpes pour étudier la géologie. Une semaine en montagne, les repas au gîte, les soirées à jouer au baby-foot avec nos profs… de supers moments partagés !
📚 La rentrée en licence MPA
Q : Après ton bac, comment s’est passée ta rentrée en MPA ?
Marie :
Le premier jour, j’étais morte de trouille. Nouvelle ville, université inconnue, je ne connaissais personne. Il a fallu apprendre à être indépendante (cuisiner, se débrouiller seule).
Mais très vite, on tisse des liens : beaucoup d’entraide entre étudiants, aucune rivalité. J’en garde un très bon souvenir.
🎓 Les années de licence : rigueur et adaptation
Q : Comment se sont déroulées tes années de licence ?
Marie :
Les deux premières années de MPA étaient exigeantes, demandant beaucoup de travail, d’organisation et de rigueur.
La 3e année, spécialisée en maths, était plus « cool » : j’étais rodée et je savais comment travailler pour ne pas être prise de court lors des périodes de partiels.
🎯 Après la licence : master MEEF et CAPES de maths
Q : Qu’as-tu fait après ta licence ?
Marie :
Après ma licence, j’ai poursuivi en master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation) maths.
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1re année : préparation du CAPES externe de mathématiques tout en validant l’année universitaire. Une année stressante à cause du concours, mais un immense soulagement en juillet 2018 quand j’ai appris ma réussite.
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2e année : stage de titularisation dans un collège REP en Alsace, encadrée par un tuteur. En parallèle, rédaction de mon mémoire sur les adaptations en maths pour les élèves “dys”.
📈 La charge de travail pendant les études
Q : As-tu beaucoup travaillé pendant tes études ?
Marie :
Oui, surtout les deux premières années de licence et en master 1 pour le CAPES. Il m’arrivait de sacrifier des sorties pour réviser.
Lors de l’année de stage, le travail était surtout axé sur la préparation des cours pour les collégiens et la recherche de la meilleure approche pédagogique.
🎒 Vie étudiante : indépendance et rencontres
Q : La vie étudiante t’a-t-elle plu ? Pourquoi ?
Marie :
Oui, énormément ! J’ai eu mon premier appartement, appris à être indépendante et fait de belles rencontres. Ce sont mes plus belles années d’étude. Parfois, je suis nostalgique et j’aimerais revivre ces moments à la fac.
👩🏫 Situation professionnelle actuelle
Q : Où en es-tu aujourd’hui dans ta vie professionnelle ?
Marie :
J’en suis à ma 4e rentrée comme professeur de maths. Après l’Alsace pour ma titularisation, j’ai passé un an en Seine-Saint-Denis, puis je suis revenue en Alsace comme TZR (remplaçante) dans un collège proche de Mulhouse.
En parallèle, je prépare l’agrégation de mathématiques, que je retente cette année.
💬 Ce qu’elle aime dans le métier d’enseignante
Q : Qu’apprécies-tu dans le métier de professeur de mathématiques ?
Marie :
J’aime l’échange humain : avec les élèves, les collègues, les CPE… Travailler avec des ados, c’est parfois exigeant, mais aussi très gratifiant. On ne s’ennuie jamais : même cours, classes différentes, interactions différentes.
Et rien ne vaut le bonheur de voir un élève progresser et reprendre confiance.
💡 Vocation confirmée ou désillusions ?
Q : Devenir professeur de mathématiques, était-ce une vocation ? Est-ce à la hauteur de tes espérances ?
Marie :
Oui, c’était une vocation depuis l’enfance. Je savais qu’il y aurait des difficultés (mutations, classes nombreuses, manque de moyens), mais je n’avais pas imaginé le lien si fort avec les élèves.
Chaque fin d’année, les au revoir sont difficiles. Une élève m’a dit : “Je ne suis pas forte en maths mais j’ai adoré vous avoir… vous avez toujours cru en moi.” Ces moments me confirment que j’ai choisi le bon métier.
✨ Un mot de conclusion
Marie :
Kiffez vos années d’études, elles ne sont pas illimitées. Donnez-vous les moyens de réaliser vos rêves !
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