Anaïs en Terminale spé maths veut devenir professeure des écoles

J’ai interviewé Anaïs, mon élève de terminale qui combine la spécialité maths avec la HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques).

Dans cet entretien franc et motivant, elle raconte pourquoi elle a choisi les maths, comment elle s’organise entre cours, loisirs et engagements, quelles notions lui posent problème, et comment la spé maths a boosté son dossier Parcoursup malgré une vocation pour l’éducation.

Voici l’essentiel de son témoignage, repris et commenté pour t’aider à y voir clair si tu hésites à prendre la spé maths.

🔎 Pourquoi Anaïs a choisi la spécialité maths

Anaïs a choisi les maths « par stratégie » : ne pas se fermer d’options en première pour garder un profil général. Les maths se combinaient bien avec la HGGSP et la physique, ce qui lui permettait de décider plus tard de son orientation. Elle confie :

« Je ne savais pas trop ce que je voulais faire, donc je voulais rester dans le plus général. »

📉 Ses résultats et l’évolution de ses notes

Au collège Anaïs avait de bons résultats en maths (environ 16 de moyenne). En première sa moyenne est passée à 14, et en terminale elle dit être autour de 10. Elle explique cette baisse par un manque de constance dans le travail et un recentrage sur la HGGSP :

« Je me suis plus concentrée sur la HGGSP que les maths… avant j’avais l’habitude de ne pas trop réviser les maths et il faut réviser les maths. »

Point important : elle reconnaît qu’en fournissant davantage d’efforts (passer de 2–3 heures à 4–5 heures de travail hebdomadaire sur la spé), elle pense pouvoir remonter autour de 14.

⏱️ Organisation et loisirs : concilier plusieurs activités

Anaïs mène une vie bien remplie en dehors du lycée :

  • 10 ans de comédie musicale
  • BAFA et engagement associatif (AAS — Atelier des arts et du spectacle)
  • Prof de soutien en maths pour des collégiens
  • Membre du conseil d’administration de son association, référente enfants

Elle tient à montrer qu’on peut concilier passions et études, mais qu’il faut de l’organisation et accepter de prioriser au besoin.

📚 Méthode de travail qui fonctionne

Sa méthode est simple et efficace :

  • Faire des fiches de cours quand elle a le temps.
  • Refaire systématiquement les exercices qu’elle n’a pas compris.
  • Travailler des annales surtout en préparation du bac (les sujets récents et ceux de l’année précédente).

« Si tu refais tes exercices, tu y arrives. »

Astuce : la régularité est plus payante que le volume ponctuel. Les maths demandent un entraînement répété.

📘 Chapitres préférés et chapitres difficiles

Anaïs partage son ressenti sur les thèmes :

  • Difficile : les intégrales — elle a manqué des cours et a eu du mal à rattraper.
  • Faciles ou rassurants : probabilités et géométrie dans l’espace — souvent des questions « similaires » d’année en année, donc faciles à prévoir et à préparer.

📝 Préparation au bac et état d’esprit

À dix jours du bac, Anaïs intensifie les annales. Elle a connu un découragement après un premier bac blanc où elle a eu 4/20, puis a su remonter au deuxième bac blanc — une preuve que la progression est possible. Elle vise une note de 14 au bac de spécialité :

« J’aimerais bien 14. »

Elle insiste sur l’importance des notions fondamentales à maîtriser en terminale : fonctions et suites — le « b-a-ba » pour beaucoup d’exercices.

🎤 Grand Oral : ses sujets

Anaïs prépare deux questions pour le Grand Oral :

  • En maths : la loi binomiale et son usage pour évaluer l’efficacité des vaccins.
  • En HGGSP : la concurrence entre récit historique et mémoire officielle (exemple : la Russie et les tensions liées à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale).

Elle a terminé son exposé HGGSP et finalise encore le volet maths.

🎓 Parcoursup, orientations et rêves

Voici ses choix et ses résultats :

  • Vœux : licences en sciences de l’éducation (parcours professorat des écoles), psychologie, droit, sciences politiques, histoire.
  • Acceptation : une proposition en sciences de l’éducation (parcours professorat des écoles) — l’un de ses vœux principaux.

Pourquoi les maths l’aident-elles sur Parcoursup ? Parce que la spécialité maths montre de la rigueur et se fait rare chez certains candidats aux filières d’éducation. Anaïs confirme que cela a « boosté son dossier ». Elle se voit, dans 5–10 ans, soit maîtresse d’école (maternelle/élémentaire), soit éducatrice à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, idéalement hors Île-de-France (Canada ou sud de la France envisagés).

✅ Les conseils d’Anaïs pour ceux qui hésitent

Son meilleur conseil, à retenir :

« Ne pas se reposer sur ses acquis et refaire des exercices. »

En pratique :

  • Fais des fiches claires pour les notions clés (fonctions, suites, probabilités, géométrie dans l’espace).
  • Refais les exercices ratés jusqu’à ce qu’ils deviennent maîtrisés.
  • Travaille régulièrement (mieux vaut 4–5 heures réparties par semaine que des sessions sporadiques).
  • Avant le bac, concentre-toi sur les annales récentes et les sujets type bac.

🔚 Conclusion

Anaïs prouve que la spécialité maths n’est pas réservée aux « génies » : avec organisation, répétition et un peu de méthode (fiches + exercices + annales), on peut progresser, remonter ses notes et même renforcer son dossier Parcoursup pour des filières non scientifiques comme les sciences de l’éducation. Son parcours montre aussi qu’on peut concilier passions (comédie musicale), engagement et études si on sait prioriser.

Tu envisages la spé maths ? Prends le temps de t’entraîner, fais des fiches sur tous tes chapitres, et surtout, n’hésite pas à demander de l’aide si un chapitre bloque (intégrales, par exemple).

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